Le peuple gobelin

lundi, avril 27, 2020 Iris 1 Comments

Précédemment, vous avez pu apprendre comment on présentait les gobelins dans la Cité Franche. Aujourd'hui voici une vue d'ensemble du mode de vie et des origines de ce peuple.

Les enfants de Shavarlag l’argileuse verte


Les peuples gobelins se réclament de Shavarlag l’argileuse, la maîtresse de l’adaptation, toujours souple, malléable et dotée d’une puissance que beaucoup sous-estiment. Que ceux qui doutent de sa force tentent de traverser une étendue argileuse gorgée d’eau, ils s’enfonceront, sentiront leurs pieds aspirés sous la terre et lutteront jusqu’à l’épuisement pour s’échapper de ce piège. Shavarlag est par ailleurs une artisane talentueuse, assurant à ses enfants des réserves grâce aux pots de céramique et aux greniers. Pour les gobelins, la grande mère ancestrale se substitue parfois même à Façonneur dans les prières.

Les matriarches


Les lignées sont menées par des gobelines d’autant plus respectées qu’elles ont une progéniture nombreuse, leur rang dépendant de la quantité de leurs enfants et petits-enfants. Elles sont les aïeules vivantes de la communauté. Le conseil des mères est la plus haute institution : elles décident de l’avenir de la tribu, qu’il s’agisse de s’allier à d’autres, d’entrer au service d’un maître, de partir en guerre, de changer de territoire, etc.

Selon les dangers qui menacent la lignée, le conseil des mères peut avoir un rôle simplement d’avis et de rappel des traditions antiques, ou bien s’engager dans des manigances politiques complexes. Cette institution est respectée partout dans le Kaan. Tout le monde y sait que les mères peuvent jouer des apparences, sacrifier certains membres du groupe pour que la majorité survive, selon une morale assumée où la fin justifie les moyens. Elles sont rusées, menant parfois un double-jeu. Si quelqu’un a le malheur de croire les gobelines stupides, elles ne font rien pour le détromper, parlant par exemple délibérément mal, jusqu’au moment de récolter les fruits de leurs manœuvres.

L’adaptation extraordinaire des lignées gobelines


À l’image de l’argile, les gobelins s’adaptent à tout nouvel environnement. Cela se traduit notamment par leurs traits de lignées qui se modifient sitôt qu’une tribu vit assez longtemps dans un lieu. Il serait abusif de parler de sous-espèces car il suffit qu’une lignée déménage pour que les anciens traits inutiles s’effacent au profit de nouveaux, plus efficients. Les gobelins semblent les seuls à avoir une telle capacité d’adaptation à leur environnement.

Traits communs


La peau des gobelins est d’une couleur d’argile, tendant souvent entre le gris et le vert. Les gobelins sont imberbes et chauves, tandis que les gobelines arborent souvent d’épaisses chevelures autorisant des coiffures complexes et parfois extravagantes. Le costume des gobelins dépend beaucoup de leur statut dans la société. Au Kaan, ils portent volontiers des vêtements colorés, brodés avec goût de motifs évoquant les légendes et la nature. 

Lignée de marins du golfe de Tili


Cette lignée est constituée par les gobelins établis près de la mer, dans une région pleine de beauté, avec ses calanques, ses criques et ses petites îles rocheuses aux élégants pins parasols.

Lignée des terres sauvages


Cette lignée est typique des grands espaces du Kaan, où de nombreux gobelins mènent une vie mêlant élevage, culture maraîchère, cueillette et pêche. Elle est particulièrement commune du côté de la chaîne montagneuse de Telhika. Il s’agit du cœur historique des peuples gobelins, auxquels le Kaan doit, dit-on, le chant diaphonique.

Lignée citadine


Cette lignée est composée des gobelins installés dans les cités d’argile ou les grandes villes de Kartaçöl. Ses membres sont des marchands ou des artisans qui n’ont rien à envier aux ingénieux gnomes des roches.

Lignée des parias survivants


Cette lignée est formée des gobelins les plus misérables, contraints de survivre dans des circonstances difficiles en ne comptant que sur leur astuce et la solidarité du groupe. Plus solides que des cafards, ces gobelins plient peut-être l’échine, mais ils sauront se relever le moment venu avec une fulgurance que nul n’imagine. Survivants envers et contre tout, ils sont même capables de festoyer de mets qu’aucune autre espèce ne pourrait trouver appétissants, mais aucune importance ! Salade d’épluchures, ragoût de grenouilles farcies de limaces et autres brochettes de pattes d’araignée sont des délices. On trouve des parias survivants dans les recoins mal famés du Cyfandir, mais aussi dans le Kaan, spécialement dans la société impitoyable de Shüd’delkhii. 

L’existence des tribus parias du Cyfandir


Les descendants de troupes de Tamerakh subsistent au Cyfandir, à la surface et dans l’Inframonde. La plupart sont réduites à la survie dans des régions difficiles d’accès. Le mode de vie dans les lignées opprimées est fortement imprégné de cynisme et d’humour noir. Ainsi durant leur enfance, les petits gobelins y reçoivent généralement plusieurs surnoms, jusqu’à ce que l’un d’eux s’impose, considéré alors par consensus comme représentatif du personnage. Une fois parvenus à un degré de gloire et de puissance respectable, les héros gobelins font souvent abstraction de leurs précédents surnoms pour ne garder que le plus récent et glorieux. D’autres, au contraire, portent avec fierté les traces de leurs débuts, comme autant de cicatrices qui marquent leur épopée. Les prénoms des gobelins sont ainsi de bons indicateurs de leur histoire et de leur état d’esprit. 

Prénoms féminins d’enfance. Folâtre, Folcoche, Foldingue, Grinçante, Hargneuse, Ricanante, Rusée, Biquette, Chevreaute, Coconne, Bêtate, Crétine.
Prénoms féminins héroïques. Indomptable, Guerrière, Machiavélique, Magnifique, Géante, Tue-Loup, Abrasive, Sournoise, Survivante.
Prénoms masculins d’enfance. Bizut, Minus, Mordeur, Rikiki, Siffleur, Teigneux, Tordu, Bruti, Bêbête, Toqué, Soiffard.
Prénoms masculins héroïques. Casse-crâne, Surpuissant, Terrible, Vainqueur, Immortel, Rusé, Hob, Vicieux.

En dépit des chamailleries et de la rudesse du langage, ces groupes sont extrêmement soudés et leurs membres capables d’un courage stoïque remarquable. Les gobelins sont prêts à mourir en nombre au combat s’ils ont l’assurance que la lignée se poursuivra. Même si l’individu succombe injustement, le groupe survivra et connaîtra des jours meilleurs. L’espoir est une vertu cardinale, indispensable pour se dépasser quand tout paraît perdu d’avance.



Une bergère gobeline des abords des monts du Telhika, par Gawain


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Le peuple gobelours

lundi, avril 20, 2020 Iris 0 Comments

Ceux qui parmi vous suivent l'actualité des développements le savent déjà : de nouvelles espèces jouables vous seront prochainement présentées dans les ouvrages à venir. Parmi elle les gobelours. Dans la Cité Franche, on les imagine souvent comme des brutes décérébrées. La réalité, comme souvent, est plus nuancée.

Les enfants de Dîlketina l’humuse


D'après la légende, les gobelours sont les enfants de Dîlketina l’humuse, née de la terre noire. Elle est la fille des arbres millénaires des forêts primaires. C’est grâce à elle que s’élèvent les bois profonds et que les pluies nourricières atteignent les terres les plus éloignées des mers. Sage et riche de la connaissance du réseau des racines qui s’étendent, elle a la mémoire d’un passé oublié de tous tout en écoutant les nouvelles lointaines portées par les nuées. Les druides gobelours sont très réputés et fiers de leur héritage. 

Peuple de la taïga

Les gobelours sont surtout répandus dans la partie nord du continent kaani, avec une prédilection pour la vaste toundra qui descend jusqu’aux frontières de Kartaçöl. Ils sont à l’aise dans cet environnement, tout comme dans les bois de pins des montagnes ou proches de la steppe. Ils connaissent les plantes médicinales, chassent ou élèvent les rennes, et supportent mieux l’hiver que d’autres grâce à leur fourrure qui s’épaissit à partir du début de l’automne. Leur culture est orale, car ils estiment avoir plus à gagner à plonger dans la mémoire des arbres et des nuées qu’à méditer sur des archives mortes, gravées sur des tablettes. 

Une nouvelle destinée à Kartaçöl

Si la vie dans les terres sauvages en suivant des traditions immémoriales convient à beaucoup, la tentation de rejoindre l’empire de Kartaçöl, puissance montante, est grande pour certains. Là-bas, auprès des pâdis, ils peuvent servir le souverain sans être limités à des rôles prédestinés de guerriers ou de druides. Ils peuvent devenir magiciens ou lettrés, libres de choisir leur destinée. Pour les étrangers, découvrir des gobelours en tenue de cour est souvent déconcertant, mais c’est aussi une des raisons de la fascination qu’exerce Kartaçöl et pourquoi tant d’aventuriers de toutes origines s’y pressent. 

La face noire des gobelours déracinés


Loin de leur terre natale, descendants des conquérants de Tamerakh, les honorables et dignes gobelours ont souvent perdu leurs racines et leur identité. Considérés par beaucoup d'autres peuples comme laids et monstrueux, jugés à la seule impression sauvage que donne leur apparence massive et leur pelage, les gobelours ont un mode de vie marginal. Certains en jouent pour inspirer la terreur chez leurs ennemis mais cette apparence est surtout à l'origine de préjugés que bien peu arriveront à surpasser. Au Cyfandir par exemple, les gobelours passent pour des imbéciles et des parias. Dans leurs traditions, pour être adulte, un mâle doit avoir tué un ennemi tandis qu’une femelle doit avoir enfanté. Là où les guerriers mènent une vie de combats, de rapines et de conquêtes, les mères ont en charge d’assurer la vie de la communauté. Parmi elles, on trouve souvent une chamane et guérisseuse dévouée à Tamerakh ou bien à Façonneur. Il y a également les quêteuses qui ont pour mission de chercher des employeurs ou d’acheter des biens avec l’argent pillé par les guerriers. Parfois, elles se présentent aussi pour racketter des communautés en les sommant de verser un tribut si les habitants ne veulent pas finir dévorés dans les prochaines nuits. Les quêteuses s’exposent beaucoup, aussi bien aux étrangers qu’au mécontentement de leur communauté. Celles qui survivent longtemps à ce poste sont généralement de fort habiles négociatrices et ont l’intelligence de ne trahir et mentir qu’à bon escient.

Ce mode de vie précaire, dans lequel les seuls alliés sont les pillards de l’Inframonde et la pègre, ne convient pas à tous les gobelours du Cyfandir. Certains se dressent contre ces méthodes et veulent renouer avec la fierté de leurs ancêtres. Il ne s’agit pas d’être de doux agneaux, mais de déchaîner leurs forces pour les causes qui ont un sens pour eux ; ne plus être en marge, mais au cœur de la vie des peuples. 

Lignées gobelourses


Il existe deux grandes lignées gobelourses :

◾ Les gobelours tayganins peuplent les vastes taïgas septentrionales où se regroupe la plus forte concentration de leur population. Souvent isolés, voire reclus, ils se satisfont d’une existence fruste mais harmonieuse. La passion du voyage ne leur est cependant pas étrangère, et il n’est pas rare qu’un individu, voire une caravane entière, quitte ses contrées natales pour côtoyer le reste du monde.

◾ Les gobelours küstis sont connus pour leur habileté et leur ardeur au combat. La majeure partie des gobelours déracinés qui vivent ailleurs qu’au Kaan sont de la lignée küstisse. Plus grands et sveltes, avec une toison plus drue, ils sont les gobelours les plus connus. Si la réputation de brutalité et d’opportunisme qu’on leur prête n’est pas infondée, beaucoup aspirent simplement à tracer leur propre voie, ou tout bonnement à survivre.





Druidesse gobelourse, par Gawain


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Les styles d'aventures dans le Grand Kaan

lundi, avril 13, 2020 Iris 2 Comments

Le Grand Kaan le vaste territoire qui s'étend des sources de Manbalarer au sud, jusqu'à la banquise au nord. Cet article vous donne un aperçu des styles d'aventures envisageables que les aventuriers soient originaires de Cyrillane ou du Kaan.

Utiliser le Grand Kaan dans une campagne


En menant une campagne dans ces terres rudes, le meneur peut opter pour différents angles d’approche. Voici quelques pistes :

Des étrangers pleins de préjugés. Les aventuriers viennent du Cyfandir ou d’une autre contrée, et sont influencés par la légende noire de la horde. Ils connaissent le Kaan ou le Septentrion de loin, par les livres et des rumeurs ; ils viennent pour en apprendre plus sur la civilisation boréale ou les créations anciennes des Géants, à moins qu’ils n’aient à dévoiler des mystères sur l’épopée de Tamerakh. Découvrir les erreurs et les approximations de ce qu’ils croient savoir peut créer un rude choc. Les voilà dans une civilisation radicalement différente, marquée par la complexité des réseaux d’alliance, le sens tactiques de matriarches ou la profondeur de la réflexion des philosophes.

Colons. Les aventuriers viennent du Cyfandir pour commencer une nouvelle vie dans la partie nord du Kaan, à la limite du Septentrion, dans une colonie semblable à la Boréïa. Chaque village nouveau est une victoire, chaque découverte d’antique tumulus est une source d’inquiétude. L’aventure est orientée vers une exploration inquiète et la confrontation avec les populations semi-nomades et les géants de givre.

Conquérants. Une nouvelle horde se rassemble dans la steppe, elle s’apprête à conquérir les cités d’argiles du Kaan et s’élance pour fonder un empire qui sera au moins aussi vaste et puissant que celui du légendaire Tamerakh, le guerrier qui devint dieu.

Héritiers d’un monde ancien. Dans la lignée du genre sword and sorcery, les aventuriers vivent dans le Kaan et le Septentrion, connaissant des aventures dans les cités décadentes des côtes, explorant les ruines des empires éphémères dans la steppe et sur les rivages de fleuves fossiles, ou luttant contre des praticiens d’une sombre magie qui pourrait précipiter le monde dans l’horreur.

La gloire du roi des rois. Le maître de Kartaçöl attire de loin des aventuriers talentueux de toutes origines, désireux de pouvoir s’élever dans une société qui reconnaît leurs mérites avant toute chose. Servir l’empereur, c’est avoir l’occasion de mener de nombreuses aventures, explorant les terres sauvages pour étendre les terres sous sa domination ; négocier avec les tribus une vassalité équilibrée et juste ; mener des opérations d’espionnage et de sabotage dans des royaumes rivaux ; s’engager dans des missions diplomatiques et humanitaires améliorant l’image du pays ; soutenir les corsaires qui défendent ses eaux ; et bien d’autres encore !

Pour les curieux souhaitant en savoir plus sur le Kaan : un article sur les tensions entre pays, centré sur Kartaçöl ; la folie et l'horreur des terres glacée du Grand Nord ; les cités d'argile ; les ulkani ; la horde ; une légende gobeline ; des rumeurs sur les hobgobelins de Shüd'delkhii ; la passion du dressage dans le Grand Kaan.


Un griffon, noble monture du Kaan, par Gawain


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La passion du dressage dans le Grand Kaan

lundi, avril 06, 2020 Iris 2 Comments

Le Grand Kaan est un territoire immense recouvrant presque tout un continent, allant depuis le Septentrion au nord jusqu'au pays des sources, Manbalarer. Des cultures très variées s'y côtoient. Si vous souhaitez en savoir, voici quelques autres articles sur les villes du Kaan ; sur le peuple ulkan ; sur les tribus de la horde ; sur les légendes gobelines ; sur Kartaçöl.

Pour les habitants du Grand Kaan, parvenir à dresser des bêtes est aussi gratifiant, si ce n’est plus, que de les vaincre à la chasse. Le succès des peuples de la horde provient aussi de leur habileté à maîtriser quantité de montures différentes, adaptées à chaque terrain :

  • Autrache. Kobolds et gobelins sont les maîtres pour ce qui est d’élever et monter ces grands oiseaux bipèdes et remarquables coureurs, capable de battre à la course les autres animaux terrestres du continent. 
  • Capricorne. Chèvre des montagnes, elles sont particulièrement appréciées dans le Telhiki, les Iruuls et le Manbalarer.
  • Chameau. D’un tempérament orageux, portant une laine très chaude et capable de rester plusieurs jours sans boire ni manger, le chameau est indispensable pour traverser les régions les plus arides de la steppe, en particulier le terrible désert de sel de Tuzdisöl.
  • Cheval. Monture bien-aimée des conquérants, le cheval fut domestiqué pour la première fois dans le Kaan avant de se répandre dans le monde.
  • Griffon. Originaire des montagnes et autrefois grandement vénéré dans les cités d’argile, la technique de monte des griffons est dangereuse, ce qui fait des cavaliers aériens des troupes d’élite aussi craintes qu’admirées.
  • Hippogriffe. Espèce rivale du griffon et vivant dans les mêmes environnements, l’hippogriffe a fait l’objet des mêmes attentions. Techniques de dressage et équipements sont différents de sorte tribus qui montent le griffon ne sont pas les mêmes que celles qui montent l’hippogriffe.
  • Worg. Considérés comme des messagers de Tamerakhs, les worgs sont particulièrement honorés dans certaines tribus gobelines qui ont développé des techniques de monte adaptées. 


 Un chameau et un capricorne par Harkalè Linaï
Vous pouvez également retrouver sa Porte des Furies ici et le harro par là.



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