Ambiance de rue dans la Cité Franche

lundi, novembre 11, 2019 Iris 3 Comments


Poussé par son infatigable visiteur, Mirë Lelyen n’avait de cesse de jouer les guides, étant souvent contraints d’approfondir des sujets qu’il croyait pourtant connaître. Manyen Uvëa découvrait avec admiration le majestueux conseil des guildes. On y accédait depuis la place du marché du forum, lieu d’échange des marchandises les plus étonnantes. Ici or et argent d’Acoatl, là ambre du Septentrion, et là soie du Shi-huang, puis café de Ghadat, thé du Men-hong, sucre des Barbaresque, cannelle de l’Ajagar, ivoire du Mibu, et bien d’autres encore ! 

Les deux elfes passaient d’un étal à l’autre, les yeux brillants, et malgré tout, toujours une main sur leur bourse, même si la vigente du quartier d'Artifique était très dure avec les voleurs à la tire. La sécurité dans le principal marché de la ville était une priorité. 

Le temple de Forgeron, dans la Cité Franche, par Chane



Aujourd'hui, dans la suite de l'article évoquant une arrivée dans la Cité Franche, voici un aperçu d'un élément local bien connu :

Les chauffetiers des quartiers populaires 


Quand vous vous promenez dans les quartiers populaires, vous ne pouvez manquer de remarquer les comptoirs à réchauds, plus familièrement nommés « chauffetiers ». On en trouve désormais dans de nombreuses villes sous l’influence culturelle de la Cité franche. Il s’agit de petits restaurants dans lesquels on mange rapidement au comptoir. Leur nom provient de trous circulaires aménagés dans le comptoir et dans lequel se trouvent des marmites ou d’autres récipients gardés au chaud. Les établissements ne sont parfois dotés que d’une minuscule façade, le gérant servant un unique plat ou bien des variations autours d’une technique. Dans la Cité franche, la diversité des communautés permet de trouver un grand nombre de spécialités. Voici un aperçu de menus classiques de chauffetiers : 

Galette fourrée. On cuit des galettes sur des plaques de métal, devant les clients, puis on les fend d’un côté avant de les remplir de ragoûts plus ou moins épicés. Les variantes les moins chères sont dépourvues de viande. Il s’agit par exemple de fondues de poireaux ou de sortes d’oignons confis. 

Beignets. Poissons, crustacés, céphalopodes, courges, oignons… tout se frit ! Chez les chauffetiers les moins chers, l’huile est rance, les poissons ont toutes leurs écailles et… à vrai dire on n’est pas très sûr de ce qu’on mange. 

Bouillon garni. Des pâtes, du bouillon et une garniture au choix (œuf dur, œuf battu, oignons frais, carottes cuites…). En cherchant bien, on peut trouver de très bonnes adresses pour pas cher. Chaque civilisation a ses recettes, ses ingrédients fétiches et ses saveurs uniques. 

Chaussons. Cuit dans l’eau comme des ravioles, frit, à l’étouffé ou à la vapeur, le chausson est un plat commun connaissant quantité de variations dans son aspect et dans sa farce : viande et pruneau, viande seule (chair à saucisse, abats…), légumes épicés, pomme, prunes rouges épicées… Le chausson est apprécié des manouvriers et des gens pressés car il se transporte facilement dans une musette et peut être dégusté – hélas froid – un peu plus tard au besoin. 


Et pour en savoir plus sur la manière dont ce lieu fut illustré, un WIP par Chane


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