Cette semaine nous vous invitons à une randonnée dans un lieu dont l'apparence paraît oxymorique avec sa nature profonde : la Porte des Furies, sise dans les Drakenbergen.
Les Drakenbergen sont unies par un terrain montagneux, mais
elles recèlent de nombreuses régions très typées. Le Dédale des Mirages se
trouve au nord-ouest du massif. C'est un territoire méconnu et pour lequel il
n'existe pas de carte fiable.
Voyager dans le Dédale des Mirages, c’est prendre le risque
de ne jamais savoir précisément si ce que l’on voit est réel. Beaucoup de gens
savent que des géomagies puissantes dominent des vallées des Drakenbergen et
que des illusions masquent les vestiges les plus chargés de magies anciennes.
Ces caractéristiques sont poussées à l’extrême dans le Dédale des Mirages. En
ces lieux, les erreurs des sens ne sont pas anodines, elles font plus
qu’égarer : elles peuvent tuer.
Pourtant, les montagnes paraissent être les mêmes que du côté
des sources du Dispende, plus au sud. On y trouve des fermes, des communautés
assez isolées, quelques rares relais sur les quelques routes connues pour être
fiables.
L'un des lieux aussi célèbre et mystérieux du Dédale des
Mirage est la Porte des Furies.
L’approche de la Porte des Furies est annoncée par
une géomagie de chaos mélancolien. La mythique Porte des Furies se dresse sur
un haut plateau aride du Dédale des Mirages. Pour celui qui sait voir, le
chemin qui y mène est ponctué de colonnes pâles gravées en démoniaque, des
poèmes tragiques, des chants absurdes et tristes, des célébrations de l’épopée
de tel ou tel prince démon. L’ascension prend la forme d’un pèlerinage mettant
en exergue la douleur d’exister et les questionnements existentiels aboutissant
au néant du désespoir.
Accéder au plateau de la Porte des Furies est une
expérience dérangeante, qui met la santé mentale à l’épreuve. Illusions,
horreur et folie attendent les voyageurs en quête de révélation. Ils entendent
des murmures, des grondements, d’étranges mélodies qui s’évanouissent sitôt
qu’on y prête attention. Il ne faut pas craindre ici seulement des démons, mais
aussi les fantômes de ceux qui les recherchèrent, et de sinistres goules
nourrissant une passion démente pour les arcanes.
La Porte des Furies parait paisible. Elle se
dresse sur un îlot, au milieu d’un vaste lac d’eau claire, sa silhouette
parfois ridée par une brise froide. Sur les rivages, des ruines antiques
évoquent une petite ville dominée par un palais et des temples honorant les
princes démons, ceux que l’on connaît, et d’autres qui disparurent ou bien ne
cherchent plus à être évoqués par les mortels.
Des gens viennent ici pour apprendre des secrets
détenus par les démons, pour obtenir des objets magiques ou pour s’allier avec
eux. Certains cherchent la Porte des Furies pour la franchir. Il suffit d’aller
sur l’îlot, de passer le seuil. Le passage n’a rien d’impressionnant ou
d’effrayant. C’est pourtant une décision à soupeser, car il est simple d’aller
sur Mélancolia, mais en revenir est plus difficile.
La Porte des Furies, par Harkalé Linaï
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Un belle illustration de cette nouvelle artiste. Ca reste plutot raccord avec la gamme, bravo. Je ne sais pas d'ou est venue l'inspiration de cette porte des Furies, mais ca me rappelle quelque chose. Je n'arrive pas a mettre le doigt dessus(Numenera?), mais je suis sur d'avoir déjà vu ce style architectural quelque part. Dans tout les cas ce portail vers Mélancolia va faire peur a certaines personnes.^^.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'idée et le concept. Mais je trouve que jouer encore plus sur la différence réel/reflets du lac de l'illustration aurait encore donné plus de force (même si c'c'est deja magnifique). Le reflet devrait montrer les ruines a leurs âge d'or, et la porte bien plus sinistre (quitte a ce que l'on voit qqc a l'intérieur) et mettre Melancolia dans le ciel du reflet. Mais cette illustration est tout de même magique, continue dans cette voie ;)
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