Il commença à marquer le rythme d'une mélopée répétitive entêtante qui provenait des steppes kaani. Sa voix était capable d'aller vers des graves étranges, et redescendre vers des aigus presque enfantins. Les sonorités étaient si surprenantes que tout le monde finit par se taire pour écouter et regarder le spectacle du gobelin.
Son chant célébrait son pays natal, loin, vers l'est, dans un royaume gobelin aux maisons d'argiles presque rondes, édifiées à flanc de montagne. De son village on voyait la steppe, océan infini d'herbe et de vent.
Sa poésie évoquait de manière saisissante la vie des pâturages, les hivers glacés et les été brûlants, le dur labeur des éleveurs, et puis les multiples dangers qu'ils couraient. Il y avait des loups -- y compris des loups arctiques et sanguinaires --, des worgs sauvages, et puis des gorgones. Ces monstres aux allures de bovidés surgissaient, ils dispersaient les troupeaux, ils pétrifiaient les guerriers qui les affrontaient. Des héros se rassemblèrent, et ils partirent traquer cette terreur de la steppe, ce destructeur de vie féroce. Ils luttèrent au péril de leur vie pour ramener la paix au royaume gobelin, et à la fin, ils l'emportèrent.
Dans l'auberge, les gens s'étaient pris à se passionner pour les aventures des bergers gobelins du nord-est du Kaan ; ils s'étaient identifiés aux "petits verts".
Une gorgone, par Gawain
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Cool ! Y avait trop d'Elfes bardes !
RépondreSupprimerVive petits verts !
Ce texte me conforte une fois de plus dans l'idée que je suis en train de tomber amoureux de Dragons.
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