vendredi 18 novembre 2016

Les gnolls, ravageurs du Chancre

Vous avez peut-être déjà eu vent du lien répugnant entre les harpies et le Chancre, mais ce ne sont hélas pas les seules créatures qui infligent des traitements épouvantables à leurs prisonniers. Les gnolls ravagent les terres, mais ne tuent pas nécessairement -- pas tout de suite -- leurs adversaires. Contrairement aux harpies, ils sont des éclaireurs du Chancre, ils testent les forces et faiblesses, ils sèment le chaos parfois loin de leurs bases (les nids pourrissants). Ceci explique que les rituels visant à se reproduire ne peuvent s'appuyer sur les forces génératrices des métastases.

En premier lieu, ils trient leurs prisonniers entre « forts » et « faibles ». Les seconds sont dévorés, tandis que les premiers sont enfermés avec des cadavres gnolls comme seule nourriture. Ces corps sont pris parmi les victimes de leur camp, les blessés achevés ou le massacre des plus faibles de la meute. 

La prison a généralement l'aspect d'un trou : puits asséché, oubliette d'un château, ancienne citerne, partie de mine abandonnée, ou encore une fosse creusée à cet effet si aucune autre solution n’est envisageable. 

Le temps est l'allié des gnolls : il y a toujours des prisonniers désespérés pour finir par céder à la tentation de se nourrir, peu importe de quoi... et l'odeur du sang gnoll est vaguement entêtante, certains la trouvant même presque appétissante...  Mais dans les heures suivant ce choix funeste a lieu une transformation atroce.

Les captifs vivent l’horreur à l’état pur quand les premiers d’entre eux commencent à se métamorphoser : il ne reste plus que le choix entre se soumettre à ce destin et communier dans l'abjection pour devenir un monstre, ou être bientôt attaqués par leurs anciens compagnons pleinement revigorés ! 

La meute gnoll revient généralement au bout d’une semaine pour libérer ses nouveaux membres. La plupart des transformés sont de simples gnolls du rang, mais ceux qui étaient auparavant dotés d’une classe de personnage sont susceptibles de conserver des caractéristiques faisant d’eux des ennemis redoutables, plus forts et plus vicieux que les autres.





Un gnoll, par Gawain

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